mardi 23 juin 2009

Carnet de voyage - 7

J'irai à l'essentiel ce soir: le Pérou et le Chili me font sentir femme (je me suis enfin sentieeeeee feeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeemme - j'espére que vous avez maintenant tous la chanson bien calée dans la tête, vengeance).


Bonne Saint-Jean.

jeudi 18 juin 2009

Carnet de voyage - 6

Après-demain, ce sera la fin de l'aventure Pérou. Tout ceci me laisse un étrange arrière-goût. Ce voyage, j'y pense depuis 5 ans. Maintenant, j'y suis. Et j'y suis entièrement. Je n'ai même plus l'impression d'être en voyage. J'y suis. C'est tout.

Mais soudain, il y a urgence. Après-demain, il n'y aura plus de Pérou. Et pour probablement très longtemps. Et, d'une certaine manière, ça me fait paniquer.

Parlant d'adieu, ce matin, nous avons quitté ceux qui auront été nos compagnons le temps d'une ville. Le team Puno (peu original, certes, mais une appelation pleine de complicité). Et j'ai eu un étrange pincement de coeur en serrant Marie dans mes bras. A-t-on le droit de s'ennuyer de quelqu'un que l'on connaît seulement depuis 3 jours? Et a-t-on le droit d'avoir l'impression de connaître quelqu'un depuis toujours après seulement ces mêmes trois jours? Forcément, je n'ai aucune idée de quand ou si nous allons nous revoir. Mais il demeure que pendant ces quelques jours, j'ai eu cette étrange impression d'avoir à mes côtés une amie de longue date, une complice.

Dans un autre ordre d'idées, étrange chose que la technologie. Je suis au Pérou. Aucun doute là-dessus. Mais avec les moyens du bord, j'arrive également à garder une petite présence dans un quotidien autre, une montréaléité. Une présence qui me garde arrimée. Présente et absente. Et si l'entre-deux me déplaît parfois, je n'y changerai rien puisqu'il est malgré tout mieux que rien. Il me permet d'exister dans deux réalités. Enfin.

Nostalgie, j'imagine, que tout ceci. La fin d'une première partie de voyage, la fin d'une amitié non commencée, l'éloignement d'une réalité montréalaise qui me manque, malgré tout, beaucoup.

Constation en vrac pour briser la nostalgie:
-Tous les Péruviens ne sont pas petits.
-Les chiens morts jonchant les rues seront forcément mangés par leur congénères.
-Manger un dîner à trois services à 1$ dans un resto de quartier, c'est ça la vie.
-Parler politique dans une troisième langue, c'est pas évident. Le mime entre vite en service.
-Mâcher de la coca, ça goût mauvais, mais ça gêle la langue.

mardi 9 juin 2009

Carnet de voyage - 5

les braises sont éteintes je ne respire plus le nez collé au nylon humide l'odeur de fumée qui n'est plus la tienne.

mercredi 3 juin 2009

Je n ai pas ecrit depuis un bon moment. Vrai. Mais il n y a plus aucune partie de mon corps qui fonctionne normalement. Marre.

Cusco est belle. Touristique, mais comment s en sauver? Alors, elle est belle. Et zut le reste.

Les montagnes veillent sur la place d Armes et les astiqueurs de chaussures a 1 sole.

Le temps que la foutue altitude me foutte la paix et on pourra esperer juste marcher dans la rue et eventuellement aller au Macchu.

En attendant, je vais aller soigner mes maux de tete, de ventre, de dos, de nez, de yeux, de vie. (Oui, je me plains. Merde a la fin)

Qui êtes-vous ?

Ma photo
On pourrait se dire: à quoi bon continuer, la courbe ne rejoindra jamais l'axe. Moi je dis: on s'en fout. Alors, faute de mieux, je tends vers.