vendredi 4 juin 2010

Je n'irai plus me blottir sous les hydrangés de ton jardin. Ils sont malades. Leurs lourdes têtes fleuries ne courbent plus les tiges vers le sol et il n'est plus besoin de ramper contre la pierraille pour s'y glisser. Elles ont été décimées et se dressent, trop légères, vers le soleil au zénith. Que le bourreau face son office et que tu te réveilles enfin au milieu des ruines de leurs racines desséchées.

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On pourrait se dire: à quoi bon continuer, la courbe ne rejoindra jamais l'axe. Moi je dis: on s'en fout. Alors, faute de mieux, je tends vers.