À un certain moment, tu verras, ils ne sauront ni ton côté de l'Atlantique ni le mien. L'embrun n'aura pas terni leurs aubes d'enfant. Tu auras beau leur raconter les châteaux de sable aux douves éphémères et le noir de l'eau la nuit qui donne presque l'envie d'aller s'y.
Leurs rivages seront de forêts et de terres arables. À un certain moment, tu verras, nos enfants ne sauront plus qui ils sont.
1 commentaire:
C'est solide ça.
Il y a quelque chose, dans le rivage. La frontière qui bouge trop, qui finit par disparaître.
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